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Le plus souvent vos objectifs sont plus que désirés, mais voilà, il y a toujours un mais...

Qu'est ce que le coaching ?

... au delà des modes !

S'il trouve sont origine dans un mot français (le coaché du carrosse est celui qui guide sa monture sur le chemin…), c'est aux États- Unis qu'il s'est développé où il existe depuis plus de 30 ans.

Il est ensuite arrivé en France depuis une quinzaine d’années dans le monde de l’entreprise pour aider les dirigeants et les cadres à gérer les changements, la motivation, puis dans le sport. Désormais les particuliers font eux aussi appel à un coach dans des périodes délicates en les aidant à trouver leurs propres ressources.

Un coach ça sert à quoi ?

Rapide, concret, le coaching étonne par son efficacité 

Quand les questionnements en boucle sans solution apparente et quand la démotivation s'installent au niveau personnel, scolaire ou professionnel, le coach peut aider à poser clairement la problématique et à être «le catalyseur» qui va alors accompagner vers la transformation souhaitée.

L'intervention du coach a pour vocation de créer un espace de confiance et de partenariat où le « coaché » peut librement s'exprimer.

Le coach développe la prise de conscience des ressources du coaché, aucun coaching ne peut fonctionner sans une co-construction entre le coach et le la personne coachée.

Comment s'installe la co-construction ?

Le coaching est sur la base de la maïeutique de Socrate.

La maïeutique est au cœur de la philosophie socratique. Elle se définit comme l’accouchement des esprits. Par le biais de questionnements, l’esprit du questionné parvient à trouver en lui-même les vérités.

“Mon art de maïeutique a les mêmes attributions générales que celui des sages-femmes. La différence est qu’il délivre les hommes et que c’est les âmes qu’il surveille en leur travail d’enfantement, non point les corps” (Socrate rapporté par Platon dans le Théétète).

Socrate affirmait que chacun porte en lui le savoir, sans en avoir conscience.

Le coaching s'appuie sur le principe de la maïeutique :

L'art du questionnement mis en place par le coach doit placer l'interaction immédiatement sous le signe du partenariat. Dans le cadre de sa séance, le coach développe une stratégie d'intervention bien définie, mais le cadre mis en place doit constamment être flexible pour s'adapter en permanence à la situation. C'est l'alternance entre cadre défini, flexibilité et questionnement qui fait la qualité du coach.

Les questions « De quoi s'agit-il ? Qu'attendez-vous de moi ? » font émerger la demande du coaché. Cette demande pourra évoluer au fur et à mesure que d'autres demandes pourront se dévoiler. Une fois la demande validée et vérifiée par le coach comme étant suffisamment concrète, exprimée de façon positive et « écologique »* pour lui et son environnement, le contrat d'alliance pourra être mis en place.

• c'est à dire qu'elle respecte son environnement en préservant les équilibres et les enjeux affectifs.

Le coaching s'appuie sur un contrat d'alliance :

Le contrat d'alliance est une spécificité importante en coaching, il contractualise la relation Le coach articule «sa maïeutique» sur des clarifications, des reformulations, des confrontations, des silences, des permissions et des feed-back, qui permettent au coaché d'envisager d'autres perspectives.

Le coach représente une force de stimulation importante. Il est pourvoyeur de nouvelles façons de percevoir une réalité plus mobilisatrice. L'enjeu est souvent de s'écarter de la zone de confort du coaché afin de lui permettre de tester de nouveaux comportements, savoirs, attitudes, créateurs d'évolution et ce, en toute sécurité.

Ni conseil ni thérapie ni formation ?

Dans sa posture le coach propose un rapport de co-élaboration. La relation n'est donc pas linéaire comme elle peut l'être en conseil ou en formation mais dialectique entre co-acteurs. Il s'agit d'un rapport bien particulier de type circulaire où chacun se nourrit de la parole de l'autre.

La parole du coach doit donc être bien spécifique, elle doit prendre appui sur l'existence et l'expression de la demande du coaché qui crée à son tour les conditions de l'efficacité du coaching.

A la différence de la psychanalyse ou de certaines thérapies, le coach ne s'intéresse pas au passé, il s'intéresse à la façon dont la personne qu'il accompagne traite l'information. Ces traitement d'informations peuvent utiliser des modes erronés qui peuvent lui être défavorables (on parle de distorsions cognitives, comme les généralisations, survalorisation des points négatifs, «le blanc ou noir», de croyances limitant es, etc...). Ces erreurs de logiques peuvent contaminer la pensée, générer des croyances négatives et du mal-être.

Ce que le coach ne fait pas

Les qualités essentielles du coach

-La qualité d'être : le coach développe une écoute active, une neutralité bienveillante qui crée un espace de liberté, d'expression. Le coach accepte l'autre tel qu'il est, comme une personne en développement. Il est empathique et il est capable de s'immerger dans l'expérience et le ressenti de l'autre. Il inspire confiance et est ses qualités d'être l'amène à être rayonnant.

-La capacité de compréhensions des problèmes et des enjeux : le coach doit avoir la capacité à identifier les véritables enjeux du coaché dans la profusion d'informations et le plus souvent dans la confusion que lui propose la personne.

- La compétence dans la gestion de la relation. Il est compétent dans la gestion de la relation et il a une forte capacité de compréhension des problèmes et des enjeux.

Et les compétences essentielles du coach

Une certaine expérience et un «certain âge» est plutôt favorable au coach (plus de 35 ans). Que ce soit la connaissance de l'entreprise, du milieu éducatif ou de différents publics, l'exercice du coaching pour ne pas devenir périlleux requiert une certaine «bouteille», même si certaines personnes sont plus précoces. Le cheminement personnel (historique, spirituel) et le travail thérapeutique sont « surdéterminants » pour le coach. Une construction identitaire solide, une connaissance de ses propres limites, des ses choix et de ses valeurs est indispensable. Une supervision de sa pratique est indispensable.

-Le coaching est une technique concrète qui utilise ses «outils propres» qui peuvent être associée à d'autres outils de développement personnel. Le coach s'appuie donc sur des qualités techniques, notamment sur les apports de méthodes de développement personnel, comme l'analyse transactionnelle ou la programmation neuro linguistique. Certains coachs utilisent la sophrologie, l'approche intuitive, la relaxation, selon leur formation.

Pourquoi le coaching est -il efficace ?

Dans l'espace rassurant proposé, la personne coaché peut envisager une autre perspective d'elle -même. Elle peut expérimenter de nouveaux comportements sans risque déjà dans le temps de la séance puis dans sa vie quotidienne. Le coach lui permet de créer ses propres prises de conscience. Il l’amène à définir ses étapes et ses actions justes. Le processus est mis en place étape par étape jusqu'à ce que la personne accompagnée atteigne l'état souhaité par elle même.

«Le coach ne s'engage pas sur une obligation de résultats mais bien sur la mise en œuvre de moyens.»*

Les clés d’un bon fonctionnement

Comme nous venons de le décrire il ne s'agît donc pas d'un conseil ou d'un entraînement, comme la «médiatisation» du mot a pu le faire comprendre, mais bien d'un accompagnement effectué dans un cadre professionnel avec des conditions professionnelles.

Contrat d'alliance, charte de déontologie garantissent ce sérieux et l'engagement des deux protagonistes. Le coach doit posséder des compétences relationnelles évidentes : écoute, bienveillance, absence de jugement, capacités à communiquer; à proposer des explications.

Le coaching devient ainsi une réponse potentielle à un champ quasi infini de problématiques. Améliorer ses relations, réfléchir sur ses choix de carrières, changer de métier, gérer le stress avant un examen, préparer un entretien, trouver un équilibre vie privée/travail, améliorer la confiance en soi, gérer son temps, améliorer la prise de décision.

Quelques soient les demandes, un bon coach ne peut rester « en surface » , dans une seule composante. C'est ce qui en fait la difficulté mais aussi tout l'intérêt.

Le coach est invité à prendre en compte une personne dans sa dimension unique et complexe mais globale. Le coaching intègre l'identité psychologique de l'individu mais aussi l'ensemble de ses identités personnelles et de son «écosystème» ( professionnel, managériale, organisationnel, familial, relationnel). «Tout en étant traitant des réalités concrètes objectives ,organisationnelles ou économiques le coaching est en contact avec l'infini de l'être humain»**.

Sources

le coaching Ed que sais-je Édition puf

et **Juillet 2002 Édition spéciale «Le coaching» Vincent Lenhardt

Gilles Guyon Lunion Formation 

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